RFID et NFC : tout savoir sur ces deux technologies de plus en plus utilisées !

Vous avez forcément entendu parler des puces RFID ou NFC. En effet, à un moment où presque tout le monde possède un smartphone et à une époque où les technologies de paiement instantané, par simple contact, se sont développées à très grande vitesse sur ce genre d'appareil, vous avez dû remarquer que l'on évoquait souvent ces noms sans trop savoir ce qu'ils signifiaient réellement.
telephone dans le main en dessin anime

Dans cet article, nous allons faire le point sur ces deux technologies et indiquer quels sont les avantages et inconvénients pour chacune.

En effet, comme il s’agit de données qui sont transmises entre deux appareils sans contact, il est nécessaire de bien comprendre ce qui se passe réellement.

Bien comprendre les bases des systèmes RFID et NFC

Tout d’abord, RFID vient de l’anglais Radio Frequency Identification, qui signifie identification par fréquence radio.

Cela veut dire que l’on va être capable de mettre en relation différents systèmes en utilisant la technologie des ondes radio.

En général, avec cette technologie, les appareils qui en sont dotés sont à la fois capables d’émettre mais également de recevoir des signaux en radiofréquence.

Pour que le système fonctionne de manière minimale, il est nécessaire que le matériel RFID soit équipé d’un lecteur spécifique capable d’interpréter les ondes radio, d’une « étiquette » (ou « tag ») qui va émettre le signal pour l’objet receveur mais qu’il soit aussi muni d’une antenne pour envoyer et recevoir à distance les données.

Deux types d’étiquettes existent, les passives et les actives.

Pour les premières, leur portée est de 25 m environ et l’alimentation électrique est fournie par électromagnétisme provenant du lecteur.

Pour les secondes, elles sont équipées d’une alimentation spécifique qui leur permet d’accroître leur portée jusqu’à 100 m environ.

Pour la technologie NFC (Near Field Communication ou communication dans un « environnement » proche), il s’agit de transmettre des données en utilisant des ondes de courte portée mais dont les fréquences sont hautes.

De la même manière que pour la RFID, le matériel équipé en NFC est muni d’un lecteur, d’une antenne et d’étiquettes actives ou passives.

Par contre, la distance de transmission des données est beaucoup plus courte puisqu’elle est de 20 cm environ : cela permet d’accroître la sécurité, en particulier lorsqu’on se sert de son smartphone pour payer par simple contact chez un commerçant ou quand cette technologie est employée pour déverrouiller un système de protection.

Quelles sont les principales différences entre le RFID et le NFC ?

Comme vous l’avez compris, les deux technologies permettent d’échanger des données entre deux appareils.

D’ailleurs, les spécialistes considèrent que le NFC fait partie intégrante de la grande famille de la RFID : la principale différence, en dehors de la nature des ondes, est la distance à laquelle les informations peuvent être transmises.

Cela va donc permettre d’orienter le choix de la technologie en fonction de l’utilisation qui en sera faite : les étiquettes NFC équiperont des objets aussi courants qu’un smartphone, une carte bancaire ou une carte de visite digitale alors que pour le RFID, on les trouvera plus dans le secteur de la logistique (entrepôts, espaces de stockage, réserves des magasins…) ou l’industrie.

Pour donner un exemple concret, les badges qui permettent de payer automatiquement le péage sans avoir à sortir une carte bleue sont équipés d’une puce RFID.

On remarquera d’ailleurs la rapidité de transmission des données puisqu’il suffit d’un léger ralentissement pour que le signal soit envoyé et compris par le récepteur.

En ce qui concerne la technologie NFC, vous la trouvez par exemple implémentée sur votre smartphone : c’est elle qui agit lorsque vous approchez votre téléphone portable d’une borne de paiement pour effectuer un règlement.

Inconvénients des puces RFID

Nous séparerons, pour plus de clarté, la technologie RFID passive de celle considérée comme active.

En ce qui concerne le système RFID « passif », l’inconvénient est que comme il n’y a pas d’alimentation, les puces ne peuvent pas stocker un grand nombre de données, sous peine de les voir se dégrader.

Par ailleurs, le lecteur qui va recevoir les données doit être en capacité d’envoyer un signal relativement puissant pour justement, alimenter suffisamment l’étiquette passive afin qu’elle s’active correctement.

Enfin, la distance à laquelle les données peuvent être transmises est relativement faible puisqu’elle s’étend de 60 cm à 5 mètres au maximum : cela limite les champs d’application.

Pour la technologie RFID active, si la portée est beaucoup plus longue (100 mètres), il faut savoir que les « tag » ou « étiquettes » ont une durée de vie qui va de 3 à 5 ans en moyenne à cause de l’alimentation électrique : quand la batterie est vide, il faut impérativement remplacer l’étiquette.

De ce fait, l’étiquette RFID active est assez imposante : cela n’a rien à voir avec la finesse d’une puce RFID passive qui peut être intégrée dans une carte de paiement par exemple.

Enfin, le prix d’une étiquette active est beaucoup plus élevé que pour la technologie RFID passive : les spécialistes considèrent qu’en « passif », l’étiquette revient au maximum à 0,10 € alors que pour l’actif, le coût peut s’élever jusqu’à 20 € pièce.

Avantages des puces RFID

Dans le cas d’une technologie RFID « active », la portée est importante puisqu’elle peut atteindre plus de 100 mètres, à comparer avec les quelques centimètres que propose la technologie NFC.

De même, le lecteur n’a pas besoin d’être très puissant puisque les étiquettes actives vont utiliser une antenne qui est cette fois-ci alimentée en courant électrique.

Dans le cas des étiquettes passives, le fait qu’il n’y ait pas de batterie intégrée n’est pas forcément un inconvénient puisque cela leur permet d’être discrètes et très fines : elles vont tirer l’énergie dont elles ont besoin pour fonctionner à partir du lecteur.

Point appréciable, la technologie RFID passive est très bon marché, ce qui peut être intéressant si une entreprise a beaucoup de systèmes à équiper.

La durée de vie d’un « tag » passif peut également être longue, surtout si vous choisissez un matériau de fabrication résistant dans le temps : comme il n’y a pas de batterie intégrée, le problème de la perte d’énergie ne se pose pas.

Inconvénients de la technologie NFC

La technologie NFC fonctionne très bien. Néanmoins, il faut savoir que de multiples développement existent à l’heure actuelle et que malheureusement, certains fabricants s’éloignent plus ou moins des normes existantes : cela pourra favoriser l’émergence d’incompatibilités techniques entre des équipements pourtant estampillés NFC.

Par ailleurs, comme les smartphones stockent énormément de données confidentielles comme les comptes bancaires, des données liées à la sécurité sociale d’une personne ou des informations qui peuvent être sensibles, cela intéresse les pirates informatiques.

Et même si la sécurité des systèmes NFC est élevée, on ne peut pas garantir qu’ils sont absolument inviolables.

Enfin, pour utiliser la transmission de données grâce à une puce NFC, il faut un minimum de courant électrique : cela veut dire que si votre smartphone est totalement déchargé, vous ne pouvez pas utiliser cette technologie.

C’est un petit inconvénient… à prendre en compte !

Par contre, si vous êtes un utilisateur de cartes de visite numériques équipées d’une puce NFC, vous n’avez pas besoin de vous préoccuper du problème de l’énergie puisque c’est le smartphone ou la tablette de votre interlocuteur qui la fournira !

Avantages de la technologie NFC

C’est une technologie très au point et qui permet de transmettre des informations, sans contact, de manière simple et presque automatiquement.

Trois modes de fonctionnement existent : le poste à poste qui va permettre à deux équipements de transférer des données entre eux, le mode lecture-écriture qui donne la possibilité à un équipement de collecter des données auprès d’un système même inactif et le mode « émulation de carte », qui est probablement le plus connu et que vous utilisez pour payer vos achats avec votre téléphone portable.

De plus, NFC est un système assez ouvert puisque par exemple, on peut utiliser le réseau Bluetooth en parallèle pour partager également des données multimédias.

La vitesse de transmission est également appréciable puisque par exemple, envoyer 1 giga de données ne va prendre que 10 minutes environ : rien ne vous empêche de transmettre des images, des fichiers mais également du son ou des vidéos.

Dans le cas d’une carte de visite numérique, c’est justement cette technologie qui est utilisée pour transmettre à votre interlocuteur vos coordonnées et tout renseignement que vous jugerez utile.

Pour le particulier, on peut citer deux utilisations fréquentes de la technologie NFC : le paiement sans contact, évoqué plus haut, et ce qui est l’équivalent d’une clé automatique pour ouvrir sa voiture.

Saviez-vous par exemple que les paiements sans contact effectués par puce NFC étaient plus sécurisés que ceux faits par carte bancaire ?

L’utilisation est toujours très simple puisqu’il suffit d’approcher son matériel équipé d’une puce NFC du récepteur pour que la connexion se fasse presque instantanément et que l’opération se déroule avec succès.

Rédigé par Regina Ruiar

Rédigé par Regina Ruiar

Content manager

Articles connexes